Où l’Armée rouge a-t-elle poursuivi les combats contre les nazis après la capitulation du Troisième Reich?
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Le lendemain, une petite force de débarquement soviétique est arrivée sur l’île danoise de Bornholm, où se trouvaient 11 000 soldats allemands. Ils ont alors déclaré qu’ils n’avaient l’intention de se rendre qu’aux alliés occidentaux.
À l’issue de combats, les Soviétiques ont pris le port et le télégraphe, coupant ainsi la liaison à la garnison allemande. Face à la menace de raids aériens, l’ennemi a fini par déposer les armes. L’opération a coûté la vie à 30 militaires soviétiques.
Par ailleurs, le 9 mai, se poursuivaient les combats pour Prague, où se maintenaient des unités de la Wehrmacht et plusieurs divisions de SS qui n’avaient pas réussi à partir. Vers 16h00, la résistance a été matée. Jusqu’à un millier de soldats soviétiques y sont alors tombés.
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Le 11 et 12 mai, près du village de Slivice, en Tchécoslovaquie, les unités de l’Armée rouge et les partisans tchécoslovaques, avec l’appui feu de la 3e armée américaine, ont battu un groupe d’armées de l’ennemi fort de 7 000 hommes. Son commandant, le Gruppenführer SS Carl Friedrich von Pückler-Burghauss, s’est alors suicidé. Les pertes essuyées par les alliés sont estimées à 70 militaires.
Dans l’ouest de la Lettonie, se trouvaient encore les 250 000 militaires du groupe d’armées Courlande. Dès le 8 mai, les militaires allemands ont commencé à se rendre massivement, mais nombreux étaient ceux qui ont essayé de fuir par mer vers l’Allemagne ou la Suède, ou rejoindre par voie terrestre la Prusse orientale.
La Courlande a connu son dernier combat d’envergure le 22 mai, lorsque les restes du 6e corps d'armée SS – quelques 300 hommes – ont entrepris une percée. Leur tentative s’est soldée par un échec et l’Obergruppenführer Walter Krüger, commandant de l’unité, a mis fin à ses jours.
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