Une plongée dans l’univers vestimentaire des contemporains de Pouchkine à Paris

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Est-il vrai qu’Alexandre Pouchkine portait des chaussettes ornées de marguerites? Et comment les girafes arrivées à Paris ont-elles influencé le sens de la beauté des femmes de la Russie tsariste ? Le mardi 18 novembre, le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe de la capitale française invite tous les amateurs d’histoire et de culture russes à un voyage dans les rues, les salons et les salles de bal du Saint-Pétersbourg impérial. C’est Iaroslavna Boubnova, historienne de l’art et critique de mode de la Venise du Nord, qui donnera une conférence sur la mode russe du premier tiers du XIXe siècle devant le public parisien. Grâce à son récit, vous découvrirez de nombreux détails insolites sur les préférences en matière de vêtements, de chaussures et d’accessoires des contemporains du principal poète russe, dont vous avez pu rencontrer les descriptions dans les pages de ses œuvres.

Ainsi, par exemple, Iaroslavna raconta à ses auditeurs comment les hommes russes de cette époque ont partagé avec leurs homologues occidentaux « le grand refus masculin », ayant abandonné les vêtements flamboyants et colorés au profit de looks plus laconiques, dont la base était la frac, quelles cravates l'on avait coutume de sélectionner pour lui et pourquoi l'on avait pour habitude d’enrouler autour des boutons les cheveux des bien-aimées. De plus, les invités de la Maison russe découvirront pourquoi les mondains de l’époque cherchaient à ressembler aux malades souffrant de tuberculose, en affichant une pâleur et une maigreur maladives.

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Iaroslava Boubnova est née en 1961 à Moscou. Diplômée en 1983 du département d’histoire de l’art de la faculté d’histoire de l’Université d’État Lomonossov de Moscou, elle a ensuite occupé le poste de rédactrice pour la revue Artiste soviétique, principale édition de l’Union des artistes de l’URSS. Depuis 1987, elle travaille comme commissaire d’expositions à l’étranger, notamment en Allemagne, en Autriche, au Royaume-Uni, au Mexique et en Bulgarie. Elle est à l’origine de la création de l’Institut d’art contemporain à Sofia et du théâtre de danse Petit Trianon à Saint-Pétersbourg, dédié à l’esthétique baroque et rococo. Parallèlement, elle enseigne à travers le monde.

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